La construction des empires ibériques est souvent présentée comme une forme de mondialisation, un premier lien entre les différentes parties du monde, mais la mobilité généralisée qu'implique ce récit est-elle vraiment vraie ? En adoptant une approche de terrain, ce livre examine à la fois les mouvements de population et les obstacles qui ont ralenti ou empêché cette mobilité, afin de comprendre les spécificités des configurations territoriales et identitaires de l'empire hispanique aux XVIIe et XVIIIe siècles.