Laurence Debray

El fascinante y verdadero relato de la vida de Juan Carlos I, Rey de España. "Con Mi rey caído, Debray pasará a la historia como la gran biógrafa del Emerito".Ana S. Juárez, La Razón "Había una vez un principe, que era encantador, pero estaba maldito. Su nombre era Juan Carlos, o Juanito para los mas cercanos. No era exactamente un principe, sino el nieto de un rey. Pero de un rey sin reino, obligado a vivir en el exilio. Su verdadero pais, el que sus antepasados borbones gobernaron durante tres siglos, es España. Tras 40 años de poder dictatorial, Franco designo, en 1969, a Juan Carlos, ese docil playboy de treinta años y diligente militar, como su sucesor. Contra todo pronostico, nuestro principe se convirtio en un animal politico, transformo la imagen de España, la salvo de un golpe de Estado en 1981 y garantizo la estabilidad democratica. Mediante traiciones y complicidades, lagrimas y satisfacciones. Porque tras la hazaña politica y el carisma se esconden tragedias personales. Entregado de niño al enemigo Franco, arrojado entre dos figuras paternas despiadadas, indirectamente responsables de la muerte accidental de su hermano menor, usurpador de su padre El precio a pagar era alto, cuidadosam

Aujourd'hui contesté par certains, Juan Carlos incarne pourtant un modèle politique : dernier " grand roi " européen, il a réconcilié l'Espagne avec elle-même en la guidant vers la démocratie et la modernité. Pourtant, rien n'était joué.Né en exil, Juan Carlos est envoyé en Espagne a l'âge de dix ans. Eduqué par l'adversaire politique de sa famille, il subit une interminable attente d'un statut officiel, au cours de laquelle sa jeune épouse Sofía de Grèce devient son alliée infaillible. Tiraillé entre son père Don Juan, figure de la légitimité bafouée, et Franco, son tuteur, il est alors perçu comme un play-boy sans caractère. Mais a la mort du Caudillo, en 1975, il impose l'ouverture démocratique et légitime sa Couronne en faisant face, seul, a un coup d'Etat réactionnaire. Avec lui, le pays va enfin panser ses blessures et rejoindre l'Europe moderne. Qui est ce jeune homme effacé soudain devenu chef d'Etat charismatique ? Fin stratège, diplomate, séducteur, ce souverain sympathique et secret - dont ce livre révèle aussi les parts d'ombre - a su trahir les siens pour mieux servir son pays. Alors que l'Espagne traverse aujourd'hui une crise sans précédent, la monarchie survivra-t-elle a son créateur?Née de mère vénézuélienne et de père français, Laurence Debray, 36 ans, a grandi en France et en Espagne. Diplômée de la Sorbonne puis d'HEC, elle a travaillé dans la finance a New York et a Paris, avant de renouer avec l'Histoire pour mener a bien cette enquête inédite, sans tabou ni déférence, basée notamment sur de nouvelles archives et de nombreux témoignages issus de la gauche espagnole.

«Pourquoi m'avoir exclue de leur histoire ? Voulaient-ils m'épargner le rôle asservissant de gardienne du temple ? Ou était-ce parce que je ne me montrais pas a la hauteur de la légende ? La culpabilité du rescapé les empêchait-elle de se confier ? D'un commun accord, ils ne tenaient pas a me relier a leur passé. J'aime a croire qu'ils voulaient m'en protéger.» Fille de Régis Debray et d'Élizabeth Burgos, dont l'aventure commune a toujours gardé sa part de mystère, l'auteur les raconte, comme les héros d'un film d'aventure au scénario romantique, parfois dramatique. De Saint-Germain-des-Prés a Fidel Castro, le Che, les geôles boliviennes, la France de Mitterrand, la grande histoire est intimement mêlée a la leur, celle d'un couple, et d'une enfant, ensuite. Comment se construire entre ces monstres sacrés dont le combat politique et intellectuel fut l'unique obsession ? Avec la distance d'une historienne et la curiosité d'une fille, le regard d'une génération sur la précédente.

« Il était une fois un prince. Qui fut charmant puis maudit. Il s'appelait Juan Carlos, ou Juanito pour les intimes. Il n'était pas exactement prince, il était petit-fils de roi. Mais d'un roi sans royaume, acculé a vivre en exil. Son vrai pays, celui sur lequel ses ancêtres Bourbons ont régné depuis trois siècles, est l'Espagne.Après 40 ans de pouvoir dictatorial, Franco désigne, en 1969, Juan Carlos, ce play-boy docile de trente ans, ce militaire appliqué, comme successeur. Contre toute attente, notre prince falot devient un animal politique, transforme le visage de l'Espagne, la sauve d'un putsch en 1981, lui garantit une stabilité démocratique. À coup de trahisons et de complicités, de larmes et de satisfactions. Car derrière cet exploit politique et son charisme se cachent des drames personnels. Livré enfant a Franco l'ennemi, ballotté entre deux figures paternelles impitoyables, indirectement responsable de la mort accidentelle de son frère cadet, usurpateur de son père… Un prix lourd a payer, soigneusement dissimulé. Shakespeare n'aurait pas pu faire mieux. Le bannissement final en est même son apothéose.»Que peut réunir une « fille de révolutionnaires » et un roi ? Pourtant, après avoir passé son adolescence en Espagne, Laurence Debray s'est intéressée a Juan Carlos Ier en historienne, écrivant sa biographie, puis l'a interviewé a la veille de son abdication, en 2014, pour un documentaire télévisé. Depuis, elle n'a cessé de dialoguer avec lui et de suivre les revirements de son destin. Jusqu'a lui rendre visite, en 2021, a Abou Dhabi où il s'est retranché, devenu, suite a des affaires, une figure réprouvée parmi les Espagnols, et un père trop encombrant pour le roi Felipe VI. Le récit de cette relation insolite qu'écrit Laurence Debray fascine par sa virtuosité, par son intelligence des situations, par sa lucidité lorsque se confrontent passé et présent. Voici le roman vrai de Juan Carlos, roi d'Espagne.

El fascinante y verdadero relato de la vida de Juan Carlos I, Rey de España.«Con Mi rey caído, Debray pasará a la historia como la gran biógrafa del Emérito».Ana S. Juárez, La Razón«Había una vez un

La hija de Régis Debray y Elizabeth Burgos relata la vida de sus padres revolucionarios, entre los recuerdos íntimos y el retrato de una época convulsa.Laurence Debray es hija del filósofo Régis Debray y la historiadora Elizabeth Burgos. Sus padres provenían de familias acomodadas y tradicionales -la de él parisina, la de ella venezolana-, y ambos abrazaron la causa revolucionaria de Fidel Castro y el Che. En 1967 Régis Debray se unió a la guerrilla del Che en Bolivia como agente de enlace, fue detenido y poco después cayó el líder. Sufrió acusaciones de haberlo traicionado, de las que él se ha defendido siempre, y fue condenado a treinta años de cárcel, de los que cumplió solo algo más de tres gracias a los buenos oficios de la diplomacia francesa y a una amnistía. Después vinieron años de bohemia y refugio en la escritura, y, con la llegada al poder de Mitterrand, los cargos públicos: él como asesor del presidente, ella como directora de la Maison de l'Amérique latine...En este libro sincero y directo, Laurence Debray ajusta cuentas con el pasado y relata el mito y la verdad de sus progenitores revolucionarios y de su propia vida. Y así, aparecen el padre ausente, la madre que quiso ser libre y acabó encajonada en el papel de esposa de intelectual comprometido, su infancia austera y solitaria en París, el medio verano que pasó en un campamento de las juventudes comunistas cubanas dedicado a la formación de perfectos revolucionarios, la estancia en Sevilla, donde Alfonso Guerra se convirtió en un padre adoptivo, y después su paso por Venezuela, Londres, Nueva York...La autora combina con fluidez la mirada de una hija que escruta a sus padres, la sinceridad sin velos de los recuerdos más íntimos y la perspectiva distanciada de una historiadora que repasa una época de fervores revolucionarios, todo ello escrito siguiendo la contundente máxima de El misántropo de Molière que encabeza esta deslumbrante obra testimonial y autobiográfica: «Cuanto más se ama a alguien menos debe adulársele; el verdadero amor es el que nada perdona».

“Un sutil estratega, diplomático, seductor, este secreto soberano –cuyo lado oscuro también se revela en este libro- puede que sea el último “gran rey” europeo.” Laurence Debray analiza las claves