Pascal Bruckner

Depuis 1950, l'espérance de vie a augmenté de vingt á trente années. Face á ce fait, qui ajoute au temps vécu l'équivalent du total d'une existence au XVIIe siécle, l'essayiste explore les conséquences d'un tel changement sur le destin des individus, passe la cinquantaine. Puisant a des sources factuelles, historiques et litteraires, il esquisse un art de vivre cette moisson de jours en plus.

«Autobiografía intelectual y, al mismo tiempo, un manifiesto, este libro trata un solo tema: el largo tiempo de vida. Considera esta etapa intermedia, una vez rebasados los cincuenta años de edad, en la que no se es ni joven ni viejo, sino que siempre se está habitado por apetitos abundantes».PASCAL BRUCKNER, de la introducciónEl reconocido filósofo Pascal Bruckner plantea en este lúcido ensayo cómo los avances de la ciencia han hecho del tiempo un aliado paradójico para el ser humano; desde mediados del siglo XX, la esperanza de vida ha aumentado de veinte a treinta años, equivalente a toda una existencia en el siglo XVII.Es al llegar a los cincuenta años cuando experimentamos una suerte de suspensión entre la madurez y la vejez, un intervalo en el que la brevedad de la vida realmente comienza ya que nos planteamos las grandes cuestiones de nuestra condición humana: ¿queremos vivir mucho tiempo o intensamente, empezar de nuevo o reinventarnos? ¿Cómo evitar la fatiga del ser, la melancolía del crepúsculo, cómo superar las grandes alegrías y los grandes dolores? ¿Cuál es la fuerza que nos mantiene a flote contra la amargura o el hartazgo?En esta obra, ambiciosa e imprescindible, Bruckner fundamenta sus reflexiones en estadísticas y en diversas fuentes de la literatura, las artes y la historia; así, nos propone una filosofía de la longevidad fundada en la resolución, y nunca en la resignación, para vivir esta vida extra de la mejor manera posible.

La planète est malade. L'homme est coupable de l'avoir dévastée. Il doit payer. Telle est la vulgate répandue aujourd'hui dans le monde occidental. Le souci de l'environnement est légitime : mais le catastrophisme nous transforme en enfants qu'on panique pour mieux les commander. Haine du progrès et de la science, culture de la peur, éloge de la frugalité : derrière les commissaires politiques du carbone, c'est peut-être un nouveau despotisme à la chlorophylle qui s'avance. Et rend plus urgent l'instauration d'une écologie démocratique et généreuse. Une course de vitesse est engagée entre les forces du désespoir et les puissances de l'audace.P. B. Bruckner pointe une belle urgence en forme de dilemme : comment alerter sans apeurer, expliquer sans déprimer, changer sans désenchanter. Vincent Giret, Libération. Afin que pousse l'écologie de raison, dont dépend notre salut collectif, il faut éradiquer l'écologie de divagation. Bruckner désherbe.

" Dans la débâcle des croyances et des idéologies, il en est une qui résiste : l'économie. Elle a cessé d'être une science aride, une froide activité de la raison pour devenir la dernière spiritualité du monde développé. C'est une religiosité austère, sans élans particuliers, mais qui déploie une ferveur proche du culte. De cette mythologie, les nouveaux mouvements contestataires sont partie prenante : s'ils soulignent à bon droit les injustices du marché, ils continuent d'en faire le moteur de l'Histoire et de lui imputer les moindres désordres de la planète. Une même croyance soude donc les " néo-libéraux " et leurs détracteurs. Ils se croient ennemis ; ils sont partenaires. Ce n'est pas du capitalisme qu'il faut sortir, mais de l'économisme. De la glorification, par tous les camps, d'une discipline qui prétend régir la société entière, nous transformer en hamsters laborieux, réduits au simple rôle de producteurs, consommateurs ou actionnaires. Remettre les activités marchandes à leur place, retrouver la place de ce qui n'est pas marchand : il en va tout simplement du sens de nos vies.

C'est l'histoire d'un enfant à la santé fragile. Né après guerre dans une famille d'origine et de culture allemandes, il est envoyé dans un village d'Autriche pour soigner ses

Peut-on, dans un couple, esquiver l'ennui par l'adoration, la lassitude par l'érotisme ? Telle est la question implicite que se posent les personnages de ce roman à bord du paquebot qui les mène de Marseille à Istanbul. Le récit que l'un d'entre eux, Franz, fait à un autre voyageur, Didier, de ses amours avec une certaine Rebecca, également présente, sert de fil conducteur à leurs interrogations. Récit dont l'enjeu caché de manquera pas d'infléchir à son tour les relations du voyageur et de sa compagne, Béatrice, avec laquelle il part en Inde où ils n'arriveront, bien sûr, ni les uns ni les autres.

La euforia perpetua rastrea la extraña transformación que ha sufrido la idea de felicidad. Si en la antigua Grecia la eudaimonia tenía que ver ante todo con la negatividad (la ausencia de dolor, el trabajado dominio de si y la superacion de las pasiones) y para el cristianismo fue siempre un asunto del mas alla, Bruckner se pregunta como semejante concepcion ha podido degenerar en la trivialidad contemporanea que nos presenta, pongamos por caso, la publicidad o ese budismo difuso de tan buena fama. En efecto, desde la Revolucion francesa en adelante, y mas aun desde el Mayo del 68, se ha difundido una suerte de compulsion casi enfermiza por la felicidad a cualquier precio, hasta el punto de que empieza a surgir una nueva clase de marginacion: la de los que sufren. Sensible como pocos a las nuevas patologias sociales, Bruckner no solo hace un repaso a la reciente historia cultural europea, sino que desmenuza valientemente los lugares comunes del hombre moderno. Contra el deber de ser feliz, he aqui una apologia de la vieja idea de la dicha de saber vivir.

Un soir d'hiver, Benjamin et sa fiancée Hélène, pris dans une tempête de neige, ont trouvé refuge dans le chalet où Steiner, avocat aux allures de vieux beau, vit avec sa femme, Francesca, et un domestique, petit homme repoussant. Ils sont accueillis à merveille, mais peu à peu, un poison se mêle au charme. Fasciné et épouvanté à la fois, Benjamin va découvrir quelle punition ces êtres disqualifiés par l'âge réservent à ceux dont la beauté est une insulte. Hélène devra-t-elle à son tour servir de victime expiatoire ? Quant à Benjamin, l'écrivain mûr qui trouvait auprès d'elle une seconde jeunesse, il lui restera à se demander si ce couple monstrueux ne lui tend pas un miroir… Roman policier et conte fantastique, à la fois suave et cruel, Les Voleurs de beauté ont valu à Pascal Bruckner le prix Renaudot 1997.

Nada resulta más difícil que ser libre, dueño y creador del propio destino. Nada más abrumador que la responsabilidad que nos encadena a las consecuencias de nuestros actos. ¿Cómo disfrutar de la independencia y esquivar nuestros deberes? Mediante dos escapatorias, el infantilismo y la victimización, esas dos enfermedades del individuo contemporáneo. ¿No ha llegado ya el momento de no confundir la libertad con el capricho? ¿Son el miedo y la debilidad el precio a pagar por el rechazo a la madurez? Finalmente, ¿cómo mantener la democracia si una mayoría de ciudadanos aspira al estatuto de víctima aun a riesgo de ahogar la voz de los verdaderos desheredados? Bruckner reflexiona sobre la irresponsabilidad convertida en forma de conducta, la queja como recurso social, la negación del deber, los mitos de la sociedad occidental actual y observa desengañado los vicios que pueden gangrenar nuestra sociedad si no pasamos a la acción.

"El mundo entero nos odia y nos lo merecemos. Esta es la convicción de la mayoría de los europeos. De hecho, a partir de 1945, nuestro continente sufre los tormentos del arrepentimiento" dice Pascal Bruckner. ¿Debemos seguir entonando como una letania el mea culpa por los errores del pasado? ¿Debemos regodearnos en la pervivencia de la memoria de los desmanes del imperialismo, la colonizacion, el esclavismo, las guerras, el fascismo, el comunismo? ¿A que nos conduce esa tirania de la penitencia? ¿Hubo solo errores o tambien aciertos en ese pasado aparentemente infame? ¿Somos los unicos que hemos cometido los pecados por los que seguimos culpabilizandonos? Pascal Bruckner responde a estas y otras preguntas similares en este ensayo visceral, politicamente incorrecto, vocacionalmente polemico, que no deja indiferente y obliga al lector a posicionarse. Con una encomiable valentia, el autor trata de dar respuesta a una serie de preguntas que resultan incomodas y pocos se atreven a plantear sobre nuestras relaciones con la inmigracion, el mundo islamico, Estados Unidos, Israel y el propio pasado del continente. "Rechazando el papel de chivo expiatorio que nos quieren hacer representar, Pascal Bruckner sostiene que no somos responsables de la actual situacion de los paises descoloni