PIERRE LOUYS

Esse livro dá continuidade a coleção à deriva... dirgida por Samuel Leon, que tratará de textos do genero erótico. Homem extremamente erudito, amante e tradutor do grego e de poesia antiga, amigo de

Incluye el lesbianismo poético de Pierre Louys en LAS CANCIONES DE BILITIS y LA MUJER Y EL PELELE del mismo autor.

He aquí dos obras contradictorias de la literatura erótica de todos los tiempos salidas de la pluma del francés Pierre Louÿs (1870-1925). La primera expone el amor lésbico con unos tintes poéticos su

Pierre Louys Este romance passa-se na antiga cidade de Alexandria, no século I a.C., onde Demétrio, um célebre artista, se apaixona por uma cortesã, de seu nome Chrísis. Esta exige-lhe três provas do seu amor, sob a forma de três crimes, que Demétrio terá de cometer... Afrodite é um clássico do amor erótico e representa uma reflexão ficcionada sobre a paixão e a carne. É uma apologia do amor físico e uma fascinante história de amor.

A mother and her three daughters... sharing their inexhaustible sexual favours between the same young man, each other, and anyone else who enters their web of depravity. From a chance encounter on the stairway with a voluptuous young girl, the narrator is drawn to become the plaything of four rapacious females, experiencing them all in various combinations of increasingly wild debauchery, until they one day vanish as mysteriously as they had appeared. Described by Susan Sontag as one of the few works of the erotic imagination to deserve true literary status, The She Devils (Trois Filles De Leur Mere) remains Pierre Louys' most intense, claustrophobic work; a study of sexual obsession and monomania unsurpassed in its depictions of carnal excess, unbridled lust and limitless perversity.

Pierre Louÿs (1870-1925) sigue siendo para algunos un autor desconocido o un eterno secundario. Su perfil inconformista de artista excéntrico, su apología de la libertad sexual que emana tanto de sus ficciones como de sus escritos, le sitúan un tanto al margen de los circuitos de difusión literarios. A pesar del éxito de las adaptaciones cinematográficas de «La mujer y el pelele», el nombre del autor ha sido eclipsado por el de realizadores de la talla de Von Sternberg, Vadim o Buñuel, y sobre todo por el de las bellas actrices que han dado vida a su protagonista, Marlene Dietrich, Brigitte Bardot, Ángela Molina o Carole Bouquet. Por su ambientación en la España del XIX, «La mujer y el pelele», "novela española", parece más próxima al exotismo romántico de «Carmen» que a las búsquedas formales parnasianas. Sin embargo, una lectura atenta revelará la presencia de rasgos que la vinculan no sólo con el naturalismo, sino también con proyectos tan alejados del exotismo popular y costumbrista como pueden ser el decadente y el simbolista. La obra bucea en el abismo de la «naturaleza» misma de la pasión, adelantándose, con sombría lucidez, a las teorías del deseo que abrirán el siglo XX, e ilustra con intensidad el dramatismo de la llamada "guerra de los sexos", pero contribuye también a desenmascarar los mecanismos de un imaginario masculino capaz de generar arquetipos de tan probada eficacia como el de la «femme fatale».

C'est le 5 mars 1894 que Pierre Louÿs composa la première Chanson de Bilitis. Assez rapidement, il conçut l'idée d'attribuer ces poèmes en prose à une poétesse grecque imaginaire, qui aurait vécu à l'époque de Sapho. En mai 1894, il se ravisa cependant, jugeant la mystification inutile, comme en témoigne un « avant-propos » inédit que nous reproduisons. Mais l'idée était trop séduisante, et surtout trop conforme à son esprit à la fois érudit et moqueur, pour qu'il ne l'adoptât point. Bilitis ressuscita si l'on peut dire, et Louÿs alla plus loin encore. Il inventa un second personnage, le professeur G. Heim, archéologue et philologue allemand, qui aurait récemment publié une savante édition critique des poésies de Bilitis, textes inédits découverts par lui lors des fouilles effectuées à Chypre...

L ors du carnaval de Séville, André Stévenol croise une jeune Andalouse, échange avec elle un rapide signe prometteur et cherche aussitôt à la revoir. Mais il n'apprend guère plus que son prénom. Il se renseigne alors auprès de son ami don Mateo qui sursaute à l'évocation de Concha, et se décide, afin de le mettre en garde, à lui faire le récit de sa douloureuse aventure avec la jeune femme dont il fut le pantin. Paru en 1898, plusieurs fois porté à l'écran, en particulier par Buñuel dans Cet obscur objet du désir , le roman espagnol de Pierre Louÿs n'est pas seulement l'illustration de l'esclavage de la passion. C'est aussi un récit dont la souveraineté de la langue, l'efficacité dramatique et la puissance d'émotion maintiennent de bout en bout le lecteur en alerte - un roman où le tumulte résonne de page en page.

Une "vamp" andalouse: capricieuse, vénale, "sado-masochiste" ... et précoce. De ce "grand petit roman", écrit entre 1896 et 1898, qui relate une histoire de fascination et de servitude amoureuses, pas moins de six films sont directement inspirés. Son héroïne, Concha, au charme inquiétant et quelque peu morbide, est une Carmen en plus "moderne" et plus cruel. Ce qui a fait écrire à H. de Régnier que l'oeuvre était digne "d'un Mérimée qui aurait lu Flaubert".