Ofrece un panorama, lo más claro, completo y crítico posible, de la filosofía de Schopenhauer, sin desaprovechar ninguna oportunidad para subrayar lo que de dramático, inquietante, fascinador y hasta desconcertante tiene la obra capital de Schopenhauer El mundo como voluntad y representación.
Il convenait, en terminant cette série d'ouvrages consacrée à la pensée grecque, de donner des leçons sur Plotin. Non seulement on mettrait là à jour les oppositions de Platon et d'Aristote, mais aussi leur affinité qui les rend encore propres à élémenter du dedans notre pensée dans un dernier regard sur la vieille " culture hellénique ". Dans cette saisie de plus en plus fine, il apparaît que la pensée inaugurait une route mathématique (Nicolas de Cuse), tandis que d'autre part, Marcile Ficin s'orientait vers le jardin des roses de la théologie. Mais, pour souligner l'unité de ce qui a émergé, nous parlerons non plus de leçons, mais de perspectives. Ancien professeur à l'université de Caen et à l'université de Genève, Alexis Philonenko est professeur émérite à l'université de Rouen. Parmi ses nombreux ouvrages, qui ont fait de lui l'un des plus importants penseurs de la philosophie de notre temps, citons : L'Œuvre de Kant, Rousseau et la pensée du malheur, La Jeunesse de Feuerbach, Schopenhauer, Bergson ou de la philosophie comme science rigoureuse, Nietzsche, le rire et le tragique. Aux Belles Lettres, il a publié les Leçons aristotéliciennes et les Leçons platoniciennes.
Ce travail repose sur l'idée que les grandes philosophies sont pleinement cohérentes. Cette idée s'est accomplie dans la lumière d'un Platon éclairé par la philosophie transcendantale. Cette possibilité même va au-delà de soi : elle démontre qu'il n'y a qu'une philosophie, comme il n'y a qu'une raison. Aussi bien des lectures concernant Leibniz et Hegel seront-elles proposées. Un essai consacré à Feuerbach jadis visait à conclure une ligne dont Platon était le commencement - on espère que ces diverses recherches seront saisies dans leur unité de sens synthétique. Seul Kant, si souvent cité, autorise l'élaboration de l'histoire de la philosophie comme science et philosophie. Ancien professeur à l'université de Caen et à l'université de Genève, Alexis Philonenko est professeur émérite à l'université de Rouen. Parmi ses ouvrages, outre les thèses sur Kant et Fichte, on relève L'Œuvre de Kant (2 vol.), Rousseau et la pensée du malheur (3 vol.), La Jeunesse de Feuerbach (2 vol.), Schopenhauer, et différents écrits, Bergson ou de la philosophie comme science rigoureuse, Nietzsche, le rire et le tragique.
On sait l'œuvre de Nietzsche complexe : sa physionomie a évolué sans cesse au fil des textes, passant du propos philosophique le plus rigoureux à l'envolée polémique, l'analyse critique virulente, l'aphorisme et la poésie. De même on connaît le destin de l'homme qui, à quarante-cinq ans, a définitivement plongé dans les ténèbres de la folie. Il n'empêche : le travail nietzschéen reste l'un de ceux qui, en dépit d'interprétations parfois réductrices et contestables, ont le plus influencé la réflexion moderne et contribué à modeler notre vision du monde. Aujourd'hui, Alexis Philonenko, l'un de nos grands historiens de la philosophie, offre une lecture neuve de cet ensemble énigmatique. Historique d'abord : il suit la chronologie de l'écriture, de La Naissance de la tragédie aux posthumes Volonté vers la puissance et fragments épars du Nachlass. Systématique ensuite ; il montre comment, par-delà une apparente désunion des exposés, la pensée du " crucifié "aura toujours possédé une profonde cohérence. Précise enfin : c'est ainsi qu'il commente, avec un formidable luxe de détails et de précisions, les moments essentiels de Ainsi parlait Zarathoustra, l'une des œuvres majeures et parmi les plus hermétiques de Nietzsche. Avec Nietzsche, " Le rire et le tragique ", Alexis Philonenko, guidé par un permanent souci de clarté et de pédagogie, invite à la redécouverte et à la réévaluation d'un travail philosophique de première importance.