ALPHONSE DAUDET, página 2 de 8

C ette première oeuvre d'Alphonse Daudet (1840-1897) puise largement sa matière dans la biographie de l'écrivain. C'est bien lui, ce Daniel Eyssette, enfant du Midi exilé dans la brume lyonnaise après la faillite paternelle, qu'un professeur appelle avec dédain « le petit Chose ». C'est lui encore, ce pion de collège terrorisé par ses élèves, puis ce jeune homme pauvre, partagé entre rêves de gloire et tentations féminines, errant sur le pavé de la capitale... De même, le terrible M. Viot, surveillant général, la malheureuse servante dite « les yeux noirs », la négresse Coucou-Blanc ou le tendre frère aîné, surnommé « Mère Jacques », ont-ils le relief et la saveur de la vie. Proche à certains égards du naturalisme, sa peinture des collèges et de la bohème littéraire possède cependant la touche d'humour et de poésie qui a fait le succès des Lettres de mon moulin . Roman d'une enfance humiliée, porteur d'une vision sociale sombre et d'une morale ambiguë dont se souviendra Jules Vallès, Le Petit Chose demeure un classique, entre Dickens et Zola. Edition de Louis Forestier. Préface de Paul Guth.

Alphonse Daudet contracta la syphilis très jeune, à l'âge de dix-huit ou vingt ans. Cette maladie, à l'époque incurable, touchait toutes les couches sociales et notamment les jeunes bourgeois amateurs de liaisons amoureuses variées : Baudelaire, Flaubert, Maupassant, Jules de Goncourt, tous ont été frappés. Dans ce texte bref resté longtemps secret - il ne fut publié qu'en 1930, alors que Daudet était mort en 1897 - l'auteur du Petit Chose et des Lettres de mon moulin nous entraîne dans l'implacable parcours du malade au fur et à mesure de l'aggravation des symptômes. La douleur, doulou en provençal, est atroce ; surviennent parfois quelques moments de rémission ; puis la torture reprend. Composé de notations brèves et percutantes, ce " journal intime " rédigé de 1885 à 1895 est un témoignage pudique et bouleversant sur la douleur vécue au quotidien. Julien Barnes a été fasciné par ce texte, qu'il a traduit et fait découvrir aux Anglais.

" Le vrai est que pendant des années, dans un minuscule cahier vert, plein de notes serrées et d'inextricables ratures, j'ai résumé mon pays de naissance, climat, m?urs, tempérament,

Des de jove, Tartarí somia expedicions i aventures, llegeix llibres de viatges i és afeccionat a la caça. Xerraire, fatxenda, habil mentider, fin al punt que ell mateix acaba per creure´s les seves mentides, s´ha fet una reputació de gran caçador a la seva vil.la de Tarascó. Malauradament, als encontorns del poble, la caça és molt escassa. Un dia, Tartarí decideix enfrontar-se a una peça digna d´ell, el lleó.

Poco después de llegar a París en 1858, a los diecisiete años, Alphonse Daudet contrajo la sífilis. Los primeros síntomas de la enfermedad se manifestaron en 1861, y a partir de 1884, siendo Daudet ya una celebridad, se hicieron cada vez más graves. Ese año empezó a tomar notas sobre sus sufrimientos y aprensiones, sobre los tratamientos que seguía y los balnearios que visitaba, incluso sobre los hombres de letras a quienes consideraba sus «antepasados en el dolor», en un cuaderno que seguiría redactando hasta 1895 y que no sería publicado por su viuda hasta 1930. Julian Barnes ha rescatado ahora este preciso y conmovedor documento.

Título: Cartas desde mi molino Autor/a: Daudet, Alphonse ISBN: 978-84-392-1654-4 EAN: 9788439216544 Editorial: Ediciones Gaviota, S.L. Precio: 9.95 € Estado: Sin existencias Entre

M. Seguin avait choisi, cette fois, une chèvre toute jeune croyant ainsi la retenir. Mais Blanquette, comme toutes les autres, préféra la bruyère des montagnes au pré vert de son clos; la liberté et ses risques plutôt que la sécurité et l'ennui. Elle comprit bientôt qu'il ne suffisait pas d'être brave et courageuse pour se défendre contre le loup qui, lui aussi, goûte la griserie des grands espaces. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

Tartarín es el tipo meridional hiperbólico y jactansioso, exagerado y embustero por exceso de fantasía, simpático, generoso y bromista. En él se ha encontrado una doble naturaleza cervantina , que conjuga las personalidades de Don Quijote y Sancho Panza, lo ideal y lo sublime y lo ridículo...

M. Seguin est bien ennuyé car aucune de ses chèvres ne reste chez lui. Blanquette, sa dernière chèvre, s'enfuit comme les autres dans la montagne pour

Tartarín, habitante del pequeño pueblo de Provenza llamado Tarascón, siente sed de aventura. Corren los años ochenta del siglo XIX y Europa está lanzándose a la práctica del turismo, que no mucho más tarde revolucionará los conceptos de ocio y de viaje. Empapado de sueños románticos, Tartarín sale para enfrentarse con los glaciares, equipado con una mochila, piolet, crampones, cuerda y pasamontañas. Pero en lugar de los grandes espacios salvajes aparece delante de él... un lujoso hotel entre cuyos clientes, de la más extravagante procedencia, hay de todo, menos alpinistas. A partir de este momento compartimos las chocantes aventuras del peculiar personaje en los Alpes de finales del siglo XIX, lanzados al temprano aprovechamiento comercial. Alphonse Daudet, uno de los importantes exponentes del realismo francés, pretendía con divertir al lector mediante la crítica amable a lo que ya en su época -época de Whymper y de la creación del Alpine Club- constituía una costumbre social. Este nos ofrece la posibilidad de disfrutar con las aventuras y las bromas que desde hace más de un siglo han hecho las delicias de miles de lectores en todo el mundo. Esta edición incluye también una cuidada selección de las ilustraciones de la primera edición francesa de la obra, al estilo de la época, y un prólogo en el cual Eduardo Martínez de Pisón nos acerca la figura de Alphonse Daudet y de su antihéroe de Tarascón.