Antonio Muñoz Molina, página 3 de 12

Due estranei, Claudio e Albengoa, si incontrano nell'aereoporto di Pittsburgh chiuso al traffico per una tempesta di neve. Dal giornale che tengono in tasca scoprono di essere connazionali e subito solidarizzano, trovando un terreno d'intesa e di complicità nella loro condizione di espatriati. Scoprendo che Claudio è in partenza per Buenos Aires, Albengoa inizia a raccontargli di una avventura con una donna argentina, Carlota Fainberg, da lui incontrata qualche anno prima in un albergo di quella città. Giunto a Buenos Aires, Claudio si ritrova catapultato negli scenari del racconto di Albengoa, dentro i saloni e le stanze di Carlota. E qui realtà e finzione si intrecciano e si confondono. perché tutto corrisponde al racconto di Albengoa. Ma qual'è la verità allora?

Recopilación de los artículos publicados por el autor en el periódico El Ideal de Granada, un apasionante ejemplo del artículo de opinión de alta factura literaria con independencia del tema tratado.

en 1969, minaya, un jeune étudiant, découvre le manuscrit posthume d'un certain jacinto solana, abattu en 1947 par la police franquiste. désireux d'enquêter sur la vie et la disparition du poète, il se rend à magina, une bourgade où solana a écrit son oeuvre et où vit encore manuel, l'oncle de minaya. en interrogeant les rares survivants de la guerre civile et avec l'aide d'ines dont il devient vite l'amant, il fait surgir le passé de magina et des énigmes que l'on croyait à jamais enfouies dans les silences de la mémoire. quelle amitié liait manuel et jacinto solana ? qui, le 22 mai 1937, a tué mariana rios au lendemain de ses noces ? qu'a vu et entendu medina, le médecin de manuel ? et pourquoi jacinto solana était-il revenu à magina peu avant sa mort oe avec ce premier roman éblouissant tant par son écriture que par sa construction, antonio munoz molina s'est imposé d'emblée comme un immense écrivain.

Antonio Munoz Molina s'exerce au roman bref: l'ironie a bout portant, une grâce parfaite, un tour d'écrou impressionnant. (Olivier Frébourg - Le Figaro Magazine - Télérama - 01/01/2007) Curieusement, les défaillances de la réalité chères a Munoz Molina font bonne mesure chez lui avec un humour corrosif et une intelligence hors pair dans la conduite du récit. Ah, cette peinture des moeurs universitaires américaines! Mais n'insistons pas! On éprouve comme toujours un bonheur intense a lire Antonio Munoz Molina. Ou, mieux, un sortilège. Une jubilation proche du vertige. (Frédéric Vitoux - Le Nouvel Observateur - Le Nouvel Observateur - 01/01/2007)Un petit bijou qui perd un peu de son charme en traduction, le texte original mélangeant de façon étonnante l'espagnol et l'anglais. (M. Si. - Le Monde - Le Monde - 01/01/2007)

Dos hombres que sólo tienen en común la nacionalidad y que no volverán a verse nunca mantienen un encuentro fortuito en una sala del aeropuerto de Pittsburgh. Uno de ellos es Claudio, un profesor de literatura que se dirige a Buenos Aires a dar una conferencia, a quien Marcelo, extrovertido ejecutivo de empresa que espera vuelo a Miami, cuenta una historia secreta que vivio en un hotel bonaerense. Luego los viajeros se separan, y pronto Claudio descubrira en el mismo hotel en el que estuvo Marcelo los limites entre la realidad y la ficcion. La tenue frontera donde pueden coexistir el amor y la muerte.

dans un appartement de new york, pendant la guerre du golfe, manuel et nadia s'émerveillent d'être devenus amants. dix-huit ans auparavant, ils s'étaient croisés sans se voir, chacun dans sa propre histoire, a magina, une petite ville d'espagne, berceau de leurs familles. et voici que par le dialogue amoureux, ils exhument un passé qui, depuis plus d'un siècle, complotait leur rencontre. une foule de voix et de visages oubliés accompagne en effet la fête sensuelle de nadia, qui a vécu l'exil aux etats-unis avec son père, et de manuel, qui a choisi de s'arracher a l'espagne, de perdre la mémoire. avec le royaume des voix, qui lui a valu le prix planeta en 1992, antonio muã±oz molina poursuit magistralement un cycle romanesque de la mémoire inauguré par son premier livre, beatus ille.

Nació en Úbeda (Jaén) en 1956. Desde que publicó Beatus Ille (1986), su primera novela, su obra no ha dejado de suscitar expectación y entusiasmo. El invierno en Lisboa (1987) le proporcionó el Premio Nacional de Literatura y el de la Critica, y le descubrio como un narrador de gran hondura y enorme capacidad de fabulacion. Con El jinete polaco (1991) gano el Premio Planeta y de nuevo el Premio Nacional de Literatura. Tambien ha publicado Las otras vidas (1988), Beltenebros (1989), Nada del otro mundo (1993), El dueño del secreto (1994), y en Alfaguara: Ardor guerrero (1995), Plenilunio (1997), Premio Femina 1998 a la mejor novela extranjera, Carlota Fainberg (1999), Sefarad (2001) y En ausencia de Blanca (2001). Algunos de sus articulos y ensayos estan recogidos en Las apariencias (1995), Pura alegria (1998) y La vida por delante (2002), tambien en Alfaguara. Ventanas de Manhattan (2004) y El viento de la Luna (2006) son sus ultimas obras. Es miembro de la Real Academia Española.