Catherine Clément

Tout le monde croit connaître Catherine Clément.Chacun est capable d'évoquer à son sujet sa passion pour l'Inde, ses romans philosophiques, ses années d'enseignement et de journaliste, ses missions aux affaires étrangères qui l'ont menée, avec son compagnon ambassadeur, aussi bien à Vienne et à Delhi qu'à la découverte de l'Afrique, sa fréquentation des sphères de la psychanalyse, mais cet inventaire paraît déjà aussi désordonné qu'incertain, aussi sommaire que réducteur

Théo, l'adolescent guéri par un voyage initiatique à travers les religions du monde, a maintenant vingt-six ans. Médecin humanitaire, il est aussi écologiste convaincu. " Depuis une cinquantaine d'années, dit-il, l'espèce humaine ne se contente plus de gratouiller la terre, elle a troué le derme, on est dans la chair vive, et personne ne connaît la suite du devenir. " Les hommes, la Terre : même combat. La Terre est fatiguée et ses habitants souffrent. En compagnie de l'inénarrable Tante Marthe, Théo part sur les sites les plus malades de la planète. Dans sa quête de connaissance, Théo rencontre le plus précieux des dons, le plus fragile, l'amour. Simple ? Oh non ! " L'homme est un être vivant, dit Théo en séchant ses larmes. Il a des devoirs envers l'espèce, il doit sécher le sang de la mère du moineau, et le sang qui coule du morceau de bois. ".

Ce n'est pas tant la psychanalyse comme science humaine qui se trouve ici mise en question mais, plus profondément et à travers elle, notre identité culturelle et psychique. Comprendre comment une culture, cette dette de vie qui nous lie à nos ancêtres, façonne nos modes de représentation mais aussi le monde de nos émotions tel est l'enjeu de ce livre où la réflexion se nourrit d'observations concrètes. Cette confrontation entre un praticien qui n'a jamais cessé de penser sa discipline au contact d'autres pratiques de l'esprit et une philosophe qui l'a éprouvée dans son expérience donne un livre éblouissant et inédit.

Catherine Clement, autora del bestseller El viaje de Teo, recrea la breve y azarosa vida de la reina Jhansi, un reino libre del centro de la India a mediados del siglo XIX. Era una joven viuda de treinta años, impetuosa y p orgullosa, que no temía a nada ni a nadie. Sus súbditos la llamaban Lakshmi Bai, y sus allegados, Chabili, es decir, la "Querida". Pero sus enemigos, los ingleses, la apodaban Jezabel o Juana de Arco, como la bruja francesa. Chabili encabezó el movimiento de liberación nacional conocido como "revuelta de los cipayos", que desgarro a la India, cuando los soldados indíigenas llamados cipayos se alzaron contra los "amos blancos". Las revueltas duraron dos años, dos terribles años de victorias y matanzas, comentados desde Londres por dos corresponsales de prensa: Karl Marx y Friedrich Engels. La reina de los cipayos murió mientras luchaba, capitaneando a sus soldados, vestida de hombre, montada a caballo, con una espada en cada mano y su collar de perlas. Todavía hoy los niños indios aprenden en la escuela una canción que celebra su gloria.

Refugiado en París, Georges, un estudiante huido de las cárceles zaristas, conoce a Sipa, cuyos padres huyeron de los pogromos de Europa Central. Louise reside en París debido a que su padre, farmacéutico, fotografo y socialista, se vio obligado a abandonar Dinan debido a un escandalo. Alli conoce a Etienne Bleu, hijo de un tendero y futuro industrial quimico. Georges y Sipa, Louise y Etienne se amaran, se casaran y tendran hijos: Rebecca y Andre.En visperas de la Segunda Guerra Mundial, Andre, a quien todo el mundo denomina El Principe, un heredero burgues de la tradicion catolica antisemita, se encamora de Rebecca, la judia centroeuropea. El nacimiento de Natacha y Petia no lograra salvar a su matrimonio del naufragio. Tras la guerra, reconstruiran una nueva existencia...