Este libro reúne por primera vez en nuestra lengua veinte grandes relatos del escritor Gilbert Sorrentino que en su día fueron publicados en revistas y antologías como Harpers, Esquire y The Best American Short Stories, contribuyendo a ampliar el panorama de la ficcion norteamericana.Como narrador, Sorrentino es muy dado a desmontar los engranajes de una historia y rearmarla desde angulos totalmente inesperados y de una gran comicidad. No en vano, la critica lo ha emparentado con frecuencia a autores tan irreverentes como John Barth, Thomas Pynchon o David Foster Wallace, pese a que alguien dijo que tras su aparente cinismo se escondia un tipo esencialmente romantico.
Sujets à l'erreur, enclins à s'y précipiter, indifféremment manipulés ou manipulateurs, les protagonistes des nouvelles de La Lune dans son envol évoluent, de leur vivant, dans une Amérique en forme de purgatoire où ni l'amour ni l'innocence n'ont plus guère droit de cité. Aux prises avec leurs motivations perverses ou leurs nostalgies mortifères, aliénés par des clichés qu'ils entretiennent avec une redoutable insouciance, tous semblent se mouvoir sur la scène d'un théâtre de la dérision dont les passions humaines dessinent les contours. Qu'il choisisse de rire des absurdes agissements de ses semblables prétendument fi ctifs, de s'attrister de leurs malheurs ou de condamner leurs errances, le lecteur est invité à accepter la règle d'un faux jeu de massacre dont l'apparente cruauté n'est que le masque que revêt l'immense compassion de Sorrentino vis-à-vis d'une humanité aussi faillible et risible qu'elle est bouleversante. Volontairement dénuées de tout sentimentalisme et pétries d'un humour féroce qui convoque le jeu de mots, le calembour, le démon des listes et l'autocommentaire permanent de l'écrivain sur son texte et ses personnages, les nouvelles de Gilbert Sorrentino ici rassemblées, éla borées sur quelque trente-cinq années, ont radicalement métamorphosé le paysage de la fi ction américaine. Né en 1929 à Brooklyn où il est décédé en 2006, Gilbert Sorrentino, qui enseigna à Stanford pendant vingt ans, a publié une oeuvre de fiction et de poésie de toute première importance, dont le célèbre Mulligan Stew, paru en France sous le titre Salmigondis (éditions Cent Pages, 2006). Petit Casino, son dernier roman, publié pa
Le passé est triste, il est désordonné : il est comique. Composé de cinquante-deux vignettes narratives dont chacune est suivie d'un commentaire radicalement "décalé", Petit Casino a des allures de kaléidoscope qui mettrait en mouvement des fragments de mémoire pour rejouer sur une scène inédite l'inépuisable thème de la fuite du temps. Refrains de chansons, premiers émois érotiques, amours perdues, lingerie féminine, et recettes de cocktails, listes de questions et listes d'erreurs…, Gilbert Sorrentino revisite le Brooklyn des années 1950, en rebattant les cartes des destins avec une cruauté ironique qui, étrangement, finit par atteindre à l'essence même de la compassion. Au fil de cette oblique méditation sur la mort et sur la perte, cette fugue de récits qui célèbrent l'humain dans tous ses désespérants états, l'écrivain met en scène un univers d'imposteurs et de dupes, d'esseulés et d'ivrognes, d'âmes sentimentales et d'individus assoiffés de sexe, tous jouant comme ils le peuvent les cartes difficiles qui leur ont été distribuées. Conçu par un écrivain prestidigitateur dont le plus grand plaisir consiste à prodiguer des informations fausses ou ambiguës et à inventer des problèmes que seule l'élaboration de formes nouvelles peut résoudre, ce roman d'inclassable sagesse débordant d'esprit, de passion, et d'anticonformisme donne une nouvelle et éclatante preuve du singulier génie de ce créateur proche des recherches formelles d'un Raymond Roussel ou de l'OuLiPo, et dont le pessimisme mâtiné d'un humour ravageur n'est pas sans évoquer Laurence Sterne, James Joyce ou Flann O'Brien.
Este libro reúne por primera vez en nuestra lengua veinte grandes relatos del escritor Gilbert Sorrentino que en su día fueron publicados en revistas y antologías como Harper's, Esquire y The Best American Short Stories, contribuyendo a ampliar el panorama de la ficcion norteamericana.Como narrador, Sorrentino es muy dado a desmontar los engranajes de una historia y rearmarla desde angulos totalmente inesperados y de una gran comicidad. No en vano, la critica lo ha emparentado con frecuencia a autores tan irreverentes como John Barth, Thomas Pynchon o David Foster Wallace, pese a que alguien dijo que tras su aparente cinismo se escondia un tipo esencialmente romantico.
Ambientada en una casa de huéspedes en el Nueva Jersey rural durante el verano de 1939, ABERRACIÓN ESTELAR orbita alrededor de cuatro personas que experimentan las humoradas, las ventoleras, los tormentos y los raros placeres de la familia, el romance y el sexo mientras se toman un descanso vacacional del Brooklyn en el que malviven la Gran Depresión. Cuatro historias individuales van tomando forma y furia, historias que Gilbert Sorrentino enriquece más aún con el empleo de una panoplia de recursos literarios: descripciones líricas, diálogos, cartas, preguntas y respuestas, fantasías (pornográficas o no), narrativa lineal, escenas, viñetas, recuerdos