Les débats sur l'emploi et le chômage sont le plus souvent placés sur le plan économique. Le propos de cet ouvrage est au contraire de mettre le social - et par là même le sociologique - au centre de l'analyse. Car les recompositions de la population active sont aussi des processus sociaux, qui prennent leur source dans l'évolution de la société. Les formes de chômage tout comme les catégories de population concernées, les types d'emploi, de sous-emploi ou de non-emploi sont également des éléments qui se constituent en fonction de normes et de règles sociales, les options qui président à ce partage sont le fruit d'un raisonnement en termes de légitimité sociale, autant que d'un calcul économique. Enfin, les politiques d'emploi procèdent d'arbitrage entre des groupes sociaux. Par rapport à la sociologie du travail traditionnelle, la sociologie de l'emploi opère ainsi un triple recentrage thématique : de la sociologie des travailleurs à celle de la population active ; de l'étude de l'entreprise à celle du marché du travail ; de l'analyse des situations de travail à celle des mouvements de l'emploi et du chômage.
«En los inicios del siglo XXI, la situación de las mujeres en el mercado laboral está hecha de paradojas, contrastes y contradicciones. Asistimos a una transformación sin precedentes de la posición de la mujeres en la institución salarial.[...] Sin embargo esas mutaciones considerables no han acabado con los mecanismos de producción de desigualdades de sexo. Junto a las antiguas formas de desigualdad profesional han aparecido nuevas modalidades de desigualdad: la creación de núcleos duros de superdesempleo y de subempleo femeninos firmemente instalados y ampliamente aceptados. La crisis de trabajo no ha dejado fuera del empleo a las mujeres sino que ha endurecido considerablemente sus condiciones laborales. En consecuencia, la actividad femenina prospera, aunque sea a la sombra del desempleo. En el mercado laboral feminización no rima ni con mezcla de sexos ni con igualdad...»