Paul-Loup Sulitzer Le Président 5 mai 2002 : Paul Berthier remporte le second tour des élections présidentielles, avec quatre-vingts pour cent des suffrages, face au leader d?extrême droite, Erwann Missec. La France revient de loin. Mais ce n?est qu?un sursis? Malgré les réformes du nouveau gouvernement, le pays s?embrase de manière inexplicable : le président échappe à une tentative de meurtre, des attentats terroristes et des émeutes ensanglantent les rues de Paris? Une seule signature pour tous ces actes : «Les Mordants», une mystérieuse organisation aux nombreuses ramifications. Quel est cet ennemi qui orchestre le chaos et cherche à renverser la République ? Le jeune conseiller du président, Arnaud Bressard, n?a que son courage et sa perspicacité pour sauver la nation. Mais il n?a pas cinq ans pour réussir.
Bagdad, printemps 2003. Chargé d'organiser les exportations clandestines du pétrole brut pendant l'embargo, Michel Samara, ingénieur et homme d'affaires irakien, attend l'arrivée des Américains. Très vite, il voit s'éloigner les espoirs de démocratie qu'il fondait pour son peuple. Ulcéré par les méthodes d'occupation brutales et le pillage des richesses de son pays, Michel décide de s'opposer à la toute-puissance de George W Bush. Le combat de David contre Goliath peut sembler utopique. Pourtant, grâce à des complicités internationales nouées du golfe de Guinée au Texas, soutenu par une belle Australienne pacifiste, Michel monte une machination machiavélique destinée à ruiner les intérêts personnels et pétroliers de la famille du président américain. Du Moyen-Orient aux Etats-Unis en passant par Paris, le thriller de Paul-Loup Sulitzer s'inscrit dans la brûlante actualité de la planète. L'auteur déploie dans son nouveau roman l'imagination prodigieuse, le sens du rythme et la connaissance des affaires internationales dont il est coutumier.
On m'appelle Tantzor, le Danseur. C'est en Yakoutie qu'ils ont essayé de me tuer pour la première fois. Puis à Tbilissi, et à Moscou. Et j'ai mis longtemps à comprendre ce qu'ils avaient à redouter d'un jeune Géorgien, semblable à des milliers d'autres. Je n'avais rien, je voulais simplement vivre mieux, et peut-être faire fortune. J'ai réussi, d'ailleurs. Sans jamais commettre d'illégalité, en jouant sur le système et les pénuries, en faisant des listes et des listes d'usines et de productions, en les reliant entre elles... Je suis devenu riche dans un pays qui n'a longtemps connu que la contrainte et le vide. Maintenant, j'ai les moyens de les affronter, de les démasquer, de mettre à nu les vieilles haines et les secrets d'un autre temps. Je sais que je danse au-dessus d'un volcan dont je peux réveiller les fureurs. Mais rien ne m'arrêtera. Je le dois à mes parents, à Gogui, au roi des voleurs. Et à Marina, mon amour des Trois-Gares.