Jean-Marc Roberts fait le récit de "deux morceaux" de sa vie: celui de sa maladie, dont il met en scène les saisons et, intimement associé à elle, le souvenir de quatre étés passés en Calabre, adolescent. Le soleil italien vient pénétrer le froid de l''hôpital, l''oncle Félix s''invite entre deux rendez-vous de médecins, les petites amoureuses calabraises, Amalia et Mariella, croisent femmes et enfants.
Et Jean-Marc Roberts, qui dit préférer dans la vie les tours d''illusionnistes, réussit parfaitement celui-ci : il rend ce lointain passé terriblement vivant et nous fait croire que la gravité n''est peut-être pas là où on l''attend.