Sinopsis de LA LECTURE EST UNE AMITIE: ET AUTRES PREFACES
Être préfacé par Marcel Proust (1871-1922), c'est s'exposer à « la douche écossaise de ses flatteries et de ses mots cinglants ». Jacques-Émile Blanche se remit d'ailleurs mal de celle que son ami consentit à ses Propos de peintre. Car son souci n'est pas tant de présenter un ouvrage que de s'en nourrir, voire de l'enrichir. Que vaudrait un livre dont le lecteur ne pourrait s'affranchir ? En vérité, c'est toujours plus ou moins lui-même que regardent les préfaces de Proust. Traducteur de John Ruskin, qui eut tant d'influence sur lui, il ne craint pas de le contredire dans les présentations qu'il en donne. Quant à Paul Morand, il n'oubliera pas les cuisantes « remarques sur le style » déposées par son aîné au seuil de Tendres Stocks. C'est que les devoirs de l'amitié n'excluent jamais pour lui les exigences de l'art. Chacune des préfaces de Proust forme ainsi une oeuvre en soi, où s'élaborent les grandes idées de la Recherche. « Sur la lecture » en est comme le préambule - et compte parmi les plus belles pages de l'auteur. Ici rassemblés pour la première fois, ces cinq préliminaires donnent à lire le moins snob, le plus honnête - et parfois le plus drôle - des écrivains de son temps.
Ficha técnica
Editorial: Seuil
ISBN: 9791027801077
Idioma: Francés
Número de páginas: 234
Encuadernación: Tapa blanda
Fecha de lanzamiento: 04/05/2017
Año de edición: 2017
Alto: 22.0 cm
Ancho: 14.0 cm
Especificaciones del producto
Escrito por Marcel Proust
Marcel Proust (1871-1922) nació en París en el seno de una familia adinerada. Enfermo crónico de asma, pasó gran parte de su vida recluido en una habitación donde escribió su obra maestra, En busca del tiempo perdido, una de las cumbres de la novela universal. De las siete partes que la componen, publicó en vida: Por el camino de Swann (1913), A la sombra de las muchachas en flor (1919), El mundo de Guermantes (1920-1921) y Sodoma y Gomorra (1921-9122); póstumamente se editaron La prisionera (1923), Albertine desaparecida, retitulada después La fugitiva (1925), y El tiempo recobrado (1927).