L''auteur du Journal amoureux nous parle avec une liberté insolente de la « divine comédie du bonheur de vivre ». De la célébration des trois Fêtes majeures : le vin, la musique, le sommeil. Elle réduit son ennemi, le Temps, à ce qu''elle appelle le « futur immédiat », c''est-à-dire des illuminations, des instantanés « insaisissables à première vue, jaillis en direct du fond de ma tête sans qu''il soit possible de les prévoir. Mais il faut faire vite : ils s''éteignent presque aussitôt pour me faire mal ou m''humilier. Aucun d''entre eux n''a le pouvoir de se fixer, fût-ce en éclair, dans un compartiment de ma mémoire. Ils veulent m''échapper, telle est leur vocation joueuse, malsaine : faire éclater à mon insu tout ce qui se dit, se tait par passion du mensonge ou de la vérité ». Pourquoi faudrait-il mourir ?