Frédéric Beigbeder, página 2 de 4

L'apocalypse, serait-ce donc l'édition numérique, ou comme dans Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, la température à laquelle le papier s'enflamme et se consume ? Dans son Dernier inventaire avant liquidation, Frédéric Beigbeder commentait le choix de la FNAC. Désormais, dans cette arche de papier, il sauve au vingtième siècle tous les livres, pour être précis les 100 oeuvres, qu'il souhaite conserver au vingt-et-unième siècle. C'est donc un choix totalement personnel, égotiste, joyeux, inattendu, parfois classique (Fitzgerald, Paul-Jean Toulet, Salinger et d'autres grands), souvent surprenant (Lolita Pille, Simon Libérati, Patrick Besson, Jay Mc Inerney, Bret Easton Ellis, Gabriel Matzneff, d'autres oiseaux de nuit, d'autres perturbateurs). Il est rare d'établir le panorama d'une littérature en train de se faire, de s'améliorer, de s'inventer. Avec ce livre-manifeste, c'est le Beigbeder livresque, joueur, lecteur, que nous découvrons, en même temps qu'une autobiographie en fragments.

Octave est le maître du monde. Octave exerce en effet la profession lucrative de rédacteur publicitaire : il décide aujourd'hui ce que vous allez vouloir demain. Octave est un mort-vivant, cou

Une sélection d'articles et textes de F. Beigbeder écrits depuis le débuts des années 80 avec comme point de repère l'année 2015 et les attentats après lesquels il s'est découvert être un auteur engagé et militant de la futilité et non plus un être superficiel et frivole.

« N'oublions jamais que derrière chaque page de ces monuments d'un siècle révolu se cache un être humain qui prend tous les risques. Celui qui écrit un chef-d'œuvre ne sait pas qu'il écrit un chef-d'œuvre. Il est aussi seul et inquiet que n'importe quel autre auteur ; il ignore qu'il figurera dans les manuels et qu'un jour on décortiquera chacune de ses phrases - c'est souvent quelqu'un de jeune et solitaire, qui travaille, qui souffre, qui nous émeut, nous fait rire, bref, nous parle. Il est temps de réentendre la voix de ces hommes et femmes comme au premier jour de leur publication, en la débarrassant, l'espace d'un instant, des appareils critiques et autres notes en bas de page qui ont tant contribué à dégoûter leurs lecteurs adolescents et à les envoyer dans les salles obscures ou aux concerts de rock. »

Au hasard d'une galerie de Saint-Jean-de-Luz, Frédéric Beigbeder aperçoit un tableau représentant une cabane, dans une vitrine. Au premier plan, un fauteuil couvert d'un coussin à rayures, devant un

Este libro reúne una cincuentena de desenvueltas y agudas reseñas de los mejores libros del siglo XX según los seis mil lectores que respondieron a una encuesta de Le Monde y la FNAC. El autor de la aclamada 13?99 euros comenta con entusiasmo, agudeza y sentido del humor titulos como El extranjero de Camus, Lolita de Nabokov, Ulises de Joyce, El gran Gatsby de Scott Fitzgerald o Cien años de soledad de Garcia Marquez.

' La troisième année, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle : dégoûtée, votre femme vous quitte. La mauvaise nou

Longtemps j'ai cru que la vie était une fête ; passé la cinquantaine, la vie est un interminable lendemain de cuite. J'ai toujours voulu être transgressif sans savoir que j'étais conformiste. Aujourd

Octave est le maître du monde. Octave exerce en effet la profession lucrative de rédacteur publicitaire : il décide aujourd'hui ce que vous allez vouloir demain. Octave est un mort-vivant, couvert d'argent, de filles et de cocaïne. Un jour, il se rebelle. Le doué Octave déjante. La cliente idéale ? «Une mongolienne de moins de cinquante ans.» Les nababs de la publicité ? «Ils mènent la troisième guerre mondiale.» De l'île de la Jatte où négocient les patrons d'agence à Miami où l'on tourne un spot sous amphétamines, d'un séminaire en Afrique à Saint-Germain-des-Prés, de l'enfer du sexe à la pureté perdue, Frédéric Beigbeder, entre fiction et pamphlet, écrit la confession d'un enfant du millénaire. En riant, il dénonce le mercantilisme universel. En quelque sorte, un livre moral. .

La fabulosa historia damor de Jerry Salinger, autor dEl vigilant al camp de segol, i Oona ONeill, filla del Nobel Eugene ONeill i estrella de les revistes del cor als anys quaranta. Una novel·la absorbent sobre les passions de joventut, lhorror de la guerra i el pas del temps.El 1940, a Nova York, Jerry Salinger, encara un escriptor principiant, coneix Oona ONeill, la filla del dramaturg nord-america mes gran de lepoca. Tot i que lenamorament es immediat i senvolta de tot el glamur dels coctels i les companyies mes exquisides de la decada, el seu idil·li no comença fins a lestiu seguent. Pero latac a Pearl Harbor i el reclutament de Salinger per lluitar a Europa convertira la seva relacio en un amor practicament impossible, una historia apassionant per on desfilen personatges cabdals de la cultura del segle xx: Scott Fitzgerald, Truman Capote, Ernest Hemingway, Eugene ONeill, Charles Chaplin...La captivadora nova novel·la de Frederic Beigbeder el confirma com un autor de referencia de la literatura francesa actual.Quan ella anava a visitar-lo, a altes hores de la nit, feia ulleres, tenia la cara apagada, les dents grises a causa del vi negre i els cabells li feien olor de cendra. Mira com sera si mhi caso, pensava en Jerry. Lhaig de perdre perque es mantingui innocent en la meva memoria. Els ulls den Jerry volien ser cinics, pero no sen sortien. Malgrat tot, ladorava.

Cette histoire débute en l'an 2000. Oscar Dufresne a trente-quatre ans. C'est un écrivain fictif, comme il y a des malades imaginaires. Il tient son journal dans la presse pour que sa vie devienne passionnante. Il est égoïste, lâche, cynique et obsédé sexuel - bref c'est un homme comme les autres. Ainsi l'auteur définit-il son livre, journal d'un people et chronique d'une génération : " Il faudrait inventer pour le délire dufresnien, en hommage à Malraux, la dénomination d'antijournal. C'est un miroir déformant que je promène le long de mon nombril.

En gros, leur idée c'était de détruire les forêts et de les remplacer par des voitures. Ce n'était pas un projet conscient et réfléchi : c'était bien pire. Ils ne savaient pas du tout

El 28 de enero de 2008, Frédéric Beigbeder era detenido a las puertas de una discoteca parisina por consumo de cocaína en la vía pública y pasaba cuarenta y ocho horas bajo detención preventiva. Irónicamente, tan solo unos dias mas tarde, su hermano, el empresario Charles Beigbeder, recibia la Legion de Honor de manos del presidente frances. De este suceso real naceria poco tiempo despues Una novela francesa.Desde su celda, Beigbeder echa la vista atras y, con autentico espiritu de arqueologo, reconstruye su infancia olvidada. Con su habitual trazo impenitente dibuja el retrato de sus dos familias: los Chasteigner, aristocratas de rancio abolengo, y los Beigbeder, burgueses acomodados venidos a menos. Rememora los deliciosos veranos transcurridos en la casa familiar de Guethary, pescando camarones con su abuelo o viviendo acomplejado bajo la sombra de su hermano mayor. Repasa tambien el trauma que supuso el divorcio paterno y la dulce anarquia que lo siguio.En un constante ir y venir del pasado al presente, Beigbeder pasa de la melancolia del recuerdo al relato de su detencion, del papel de sus abuelos en las dos guerras mundiales a los tiernos momentos pasados junto a su hija Chloe. Y todo ello aderezado, como no podia ser de otro modo, con feroces criticas a las dependencias penitenciarias de Paris y al mismisimo fiscal de la ciudad, Jean-Claude Marin, soflamas contra el sistema y una defensa acerrima del consumo de drogas. En definitiva, Beigbeder entreteje una suerte de memorias que son en realidad un autentico recorrido sentimental por la Francia de las cuatro ultimas decadas.

Octave Parango, creativo publicitario, es un joven triunfador; forma parte de quienes deciden lo que el público deseará mañana. Pero, asqueado de esa industria y sus manipulaciones, decide escribir un libro en el que denunciara sus entresijos para que le despidan de la poderosa agencia en la que trabaja. Este es el punto de partida de 13,99 euros, un enloquecido viaje a los infiernos rituales drogas, sexo y violencia con un estilo afin al de Bret Easton Ellis y al de Michel Houellebecq, que fue quien animo a su autor a escribir el libro autentico sobre el medio publicitario. Cruel e insolente, alegato contra la manipulacion consumista, 13,99 euros se convirtio en un verdadero fenomeno de masas en Francia, uno de los mayores bestsellers de los ultimos años. Esta novela describe el maravilloso mundo de la comunicacion moderna: un mundo en el que se gastan miles de millones para despertar entre personas que no pueden permitirselo el deseo de comprar cosas que no necesitan. Es un libro sobre nuestra sociedad, la vuestra, la mia, la que yo mismo contribui a forjar durante mis diez años de presencia en las agencias de publicidad, la que todos hemos dejado crecer por despecho, dice el autor, que recuerda que la experiencia de Octave se inspira en la suya: poco antes de publicar su novela, Frederic Beigbeder fue despedido de Young & Rubicam, la agencia en la que trabajaba.