Jean Raspail Adiós, Tierra del Fuego A l'extrême pointe du continent sud-américain, aux confins du détroit de Magellan et du cap Horn, s'étendent la Patagonie et la Terre de Feu. Voyageant en 1951 dans ces terres reculées, Jean Raspail y a aussitôt reconnu la vraie patrie : celle du coeur. Elle a inspiré plusieurs de ses livres. A l'occasion d'un nouveau séjour, en 1999, il mêle ici les impressions d'autrefois et celles d'aujourd'hui, et ressuscite, avec une érudition immense et un irrésistible talent de conteur, les figures et l'histoire souvent épiques de tous ceux qui avant lui se sont aventurés sous ces cieux : corsaires et cavaliers, soldats perdus et missionnaires, explorateurs et fondateurs d'empires. Et celles aussi de peuples condamnés par la marche de l'Histoire, Tehuelches, Alakalufs, nomades de la mer... « Ce Sud du Sud est mon pays. Nul ne pourra plus m'y rattraper », écrit-il. Ce livre est aussi une méditation très personnelle sur le temps qui passe, l'Histoire, les souvenirs et le monde d'aujourd'hui.
" Imaginez une frontière aux confins septentrionaux de l'Europe. Elle court au nord et à l'est sur quelque quatre cent soixante-dix lieues, traverse d'interminables forêts, des plaines spongieuses semées de lacs couleur de plomb. Elle enjambe des marécages et des rivières torrentueuses roulant vers des destinations incertaines. Au-delà s'étend la Borée, une contrée dont on ne sait rien sinon qu'elle est le royaume d'un petit homme couleur d'écorce qui manie l'arc et le javelot mais que nul n'a jamais approché. Qui est-il ? Quel est son nom ? Quelle est sa destinée sur cette terre ? Aux héros de cette histoire, il aura fallu, du XVIIe à nos jours, plus de trois siècles d'aventures, de batailles, d'assauts, de poursuites et de rêves, pour atteindre les mystérieuses réponses à ces questions qui ne l'étaient pas moins. Leur quête a été la mienne. Elle a donné un sens à nos vies, mais c'est du petit homme au javelot, survivant d'un monde révolu, que surgira l'ultime lumière, juste avant qu'elle ne s'éteigne. ".
Jean Raspail L'Anneau du pêcheur A Noël 1993, un vieil homme erre dans Rodez, où il demande, avec une humilité empreinte de noblesse, un peu de pain et de soupe. Lorsqu'on lui demande qui il est, il répond : Je suis Benoît. Près de six siècles plus tôt, le concile de Constance a mis fin au grand schisme d'Occident en déposant le dernier antipape avignonnais, Benoît XIII. Pourtant cette lignée de papes rebelles ne s'est pas éteinte. Simplement, sa trace s'est perdue. Et voilà que les services secrets du Vatican lancent leurs meilleurs agents sur la piste du mendiant de Rodez, qui porte dans sa besace l'anneau du pêcheur, emblème de cette Eglise de l'ombre... Mêlant le récit historique au thriller moderne, Jean Raspail nous conte dans un style inspiré, autour d'un personnage bouleversant d'humanité et de grandeur, le conßit éternel de la fidélité et de l'oubli, de la Foi toujours sommée de se soumettre au monde. Assurément le chef-d'oeuvre d'un romancier passionné et visionnaire, follement épris de causes perdues...
Una novela que se anticipó 30 años a la irrupción de millones de emigrantes en Europa y que ha vendido 500.000 ejemplares en todo el mundo. Las pantallas de la televisión nos muestran cientos de pesonas que desembarcan en las costas de las Canarias y del sur de la Península después de cruzar varias millas -en los casos más desesperados cientos de ellas- de océano. Los pasajeros, senegaleses, guineanos, marroquíes, saharauis, llegan exhaustos y se desploman. Les vemos ateridos, asustados, hambrientos, enfermos... Ya no son una novedad para nosotros. Sin embargo, hace 30 años un escritor, el novelista Jean Raspail, escribió una novela, El desembarco (su titulo original es El campamento de los Santos) en la que describía la irrupción en el sur de Francia de un millón de emigrantes en un solo día. Lo que en los años setenta parecía una utopía se ha revelado como una realidad. Cuando un día se levanta el sol en Francia, el mundo ha cambiado. La luz muestra cientos de barcos herrumbrosos en los que se apiña un millón de personas que ha viajado desde la India a la próspera Europa. A partir de esta escena se suceden los sentimientos (desconcierto, miedo, ira, compasión... ) y las reacciones, de la que la principal es la huida... aunque no se sabe adónde.