En torno al Vaticano se desarrolla una trama con agentes del KGB, mafiosos y el declive y descomposición de la Unión Soviética como paisaje de fondo. Irónico, sutil e ingenioso, el retrato de los personajes consigue el desarrollo de una trama realista, en
Peu de romanciers peuvent se targuer, comme Vladimir Volkoff, d'être traversés par de véritables traits de génie. En prenant comme trame fictionnelle la concomitance entre la mort du pape Jean-Paul Ier et celle du métropolite de Léningrad, l'auteur donne accès à un monde romanesque extrêmement riche. Mais, comme à chacune de ses publications, ce grand Russe blanc qu'est Vladimir Volkoff apporte un éclairage original à sa problématique. Surtout, il sait comme personne brosser une galerie de personnages aussi crédibles qu'attachants. Ainsi, du pape Jean-Paul Ier au prince romain décadent Innocenti, sans oublier la très belle figure, centrale, du monseigneur Ilia, à la fois archevêque et officier du KGB, le lecteur fera la connaissance de "vraies gens " s'il en est, d'une dimension humaine et spirituelle tout à fait hors du commun. À travers la plupart de ces personnages se révèlent les contradictions de la défunte société soviétique, que l'auteur dépeint avec une acuité et une drôlerie que l'on peut qualifier d'exceptionnelles. Aucun doute n'est permis, L'Hôte du Pape est un grand, un très grand Volkoff.
Saga épique animée du souffle des plus grandes épopées, Les Orphelins du Tsar déroulent deux récits parallèles. L'un, proche de nous dans le temps puisqu'il se situe au début des années 1990, coïncidant avec la chute de l'URSS, relate la rencontre au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois, haut lieu de l'Emigration russe situé près de Paris, de deux jeunes gens issus d'une même famille dont les événements historiques ont séparé les deux branches. Lui, Sergo, ex-agent du KGB et officiellement attaché culturel, rencontre sa cousine Ouirko, journaliste française, l'un et l'autre ignorant le lien de parenté qui les unit. Tout les oppose a priori, lui l'apparatchik, elle la jeune femme élevée dans la plus pure tradition orthodoxe de la Sainte Russie. L'autre récit retrace la Révolution russe et ses soubresauts, à travers l'histoire des fondateurs des deux branches de la famille Psarsky, Basile et Volodia. Basile le très pieux, fidèle au Tsar et aux valeurs qu'il incarne mais qui adhère bientôt à la vague révolutionnaire qui submerge son pays et devient même commissaire du peuple. Volodia, son frère, le progressiste, libéral et libre-penseur, qui au contraire est épouvanté par la tournure que prennent les événements et hissera haut l'étendard de la fidélité à l'Empereur, allant même jusqu'à tenter de délivrer la famille impériale retenue prisonnière. Alternant avec brio les deux récits, Vladimir Volkoff donne vie à cette famille confrontée tour à tour à un monde idyllique et sanglant.
Tras su muerte en septiembre de 2005, se publica en España la última novela de Vladimir Volkoff, el gran escritor francés de la "guerra fría". «Albino Luciani fue elegido papa el 26 de agosto de 1978 y tomó el nombre de Juan Pablo I. Fue consagrado el 3 de septiembre y murió el 28 de ese mismo mes. El día 6 concedió una audiencia al arzobispo Nikodim, metropolitano de Leningrado. Fue una entrevista que se mantuvo totalmente en privado y en la que, al parecer, se habló en francés, única lengua común a ambos interlocutores. El arzobispo murió repentinamente en brazos del papa, que le dio la absolución. Tras el suceso, Juan Pablo I declaró: "Jamás escuché palabras tan hermosas sobre la Iglesia. No puedo repetirlas porque constituyen un secreto". La relación entre los dos fallecidos parece haber escapado extrañamente tanto a los periodistas como a los historiadores, lo cual no les ha impedido emitir una serie de hipótesis sobre la muerte del papa. En algunas de ellas se formulaban acusaciones injustificadas; en otras, se escamoteaban hechos turbadores. El cometido del novelista es diferente, pues consiste más en imaginar lo probable que en descubrir lo desconocido». Vladimir Vokoff (Del prólogo de esta obra) En torno al Vaticano se desarrolla una trama con agentes del KGB, mafiosos y el declive y descomposición de la Unión Soviética como paisaje de fondo. Irónico, sutil e ingenioso, el retrato de los personajes consigue el desarrollo de una trama realista, en la que el ritmo, manejado de forma magistral, no deja lugar posible a la monotonía. El lector se sentirá, de esta manera, atrapado en medio de una historia de la que no podrá salir hasta pasar la última página del libro.
Cuenta la mitología que Procusto, célebre bandido de la Antigüedad, ataba a sus víctimas en una cama. Luego, con la ayuda de una cuchilla o de un garrote, los recortaba o estiraba, según su tamaño, p