Mario Vargas Llosa, página 8 de 29

Au lendemain de la défaite de Mario Vargas Llosa aux élections présidentielles de son pays, on a pu dire : « Tant pis pour le Pérou, tant mieux pour la littérature. » L'écrivain s'était-il donc fourvoyé en se lançant, sur un coup de cœur, dans la bataille électorale ? Était-il devenu, trois ans durant écarté de la république des lettres, un « poisson hors de l'eau » ? C'est pour y voir plus clair qu'il a rédigé ces Mémoires où il analyse sa longue et dure campagne avec une précision d'entomologiste. Mais pourquoi ne privilégier que cette aventure de l'homme public sans remonter l où tout débuta, cette journée de ses six ans où son père, qu'il avait toujours cru « au ciel », fait dans sa vie une irruption fracassante et dévastatrice ?

.Meticuloso y sabio observador, y maestro del arte de narrar, Mario Vargas Llosa arrastra a una seductora ceremonia a sus lectores, que pronto quedan prendidos en la red sutil de perversidad que, poco a poco, va enredando y trastocando la armonia y felicidad extraordinarias que unen, en la plena satisfaccion de sus deseos, a tres personajes: la sensual doña Lucrecia, la madrastra; don Rigoberto, el padre, solitario practicante de rituales higienicos y fantaseador amante de su amada esposa; y el inquietante hijo de don Rigoberto, Fonchito, cuya angelical presencia y anhelante mirada parecen corromperlo todo. La reflexion multiple sobre la felicidad, sobre sus oscuras motivaciones, y los paradojicos entresijos del poder corrosivo de la inocencia, que impregna la obra desde la primera hasta la ultima pagina, sostienen una narracion que cumple con creces con las exigencias del genero y que destaca por la rica filigrana poetica de su escritura.

Aquí se cuenta la peripecia vital de un hombre de leyenda: el irlandés Roger Casement. Héroe y villano, traidor y libertario, moral e inmoral, su figura múltiple se apaga y renace tras su muerte.Una novela mayor del Premio Nobel de Literatura 2010Casement fue uno de los primeros europeos en denunciar los horrores del colonialismo. De sus viajes al Congo Belga y a la Amazonia sudamericana quedaron dos informes memorables que conmocionaron a la sociedad de su tiempo. Estos dos viajes y lo que alli vio cambiarian a Casement para siempre, haciendole emprender otra travesia, en este caso intelectual y civica, tanto o mas devastadora. La que lo llevo a enfrentarse a una Inglaterra a la que admiraba y a militar activamente en la causa del nacionalismo irlandes.Tambien en la intimidad, Roger Casement fue un personaje multiple: la publicacion de fragmentos de unos diarios, de veracidad dudosa, en los ultimos dias de su vida, airearon unas escabrosas aventuras sexuales que le valieron el desprecio de muchos compatriotas.El sueño del celta (2010) describe una aventura existencial, en la que la oscuridad del alma humana aparece en su estado mas puro y, por tanto, mas enfangado.La critica ha dicho...El sueño del celta reune algunas de las mejores virtudes del escritor y se integra, ademas, en la estela de motivos tematicos fundamentales reiterados a lo largo de su obra.Ricardo Senabre,El CulturalVargas Llosa no tiene rival: enEl sueño del celta la tarea de lectura y documentacion previa es ingente, descomunal y titanica. Pero jamas abruma al lector. He aqui el primer merito de esta novela: contar una historia como si todo fuera verdad escondiendo la mentira. El segundo merito estriba en el dominio absoluto y constante del creador sobre su criatura. Ha escrito novelas mas complejas tecnicamente, pero la estructura de esta queda perfectamente encajada en lo que el novelista se ha propuesto... Con un dominio absoluto de la novela, que empieza en 1903 y acaba en una carcel de Londres en 1916, demuestra por que la Academia sueca lo premio con el Nobel.Ricardo Baixeras,El PeriodicoEl sueño del celta dibuja, con los recursos de la ficcion, los despiadados entresijos del poder y la fuerza de la individualidad... La novela avanza envolvente, a ritmo impecable, y nos sumerge en una cronica sobrecogedora del despotismo, con unos personajes tan enraizados en su doliente y contradictoria humanidad que hacen de esta novela un gran regalo literario.C. Mendez,ExpansionUna novela que aspira a abarcar todo el inabarcable espacio de la vida de un hombre... Con esa manera de contar de Vargas Llosa que emboba, arrastra, hipnotiza y demuestra una vez mas que, en efecto, la muerte lo encontrara escribiendo, pues, pasados los 70 años, escribir un prodigio comoEl sueño del celta mueve a envidia, admiracion ilimitada y aplauso cerrado.Francisco Garcia Perez,InformacionDe nuevo en el mundo ficticio de Vargas Llosa se revela en toda su crudeza la verdad de las mentiras. Innecesarios los elogios.Juan A. Masoliver Rodenas,La Vanguardia (Cultura/s)

«Este libro es un testimonio del compromiso con América Latina que adquirí en París, hace ahora medio siglo, y al que me mantengo fiel. Es cierto que cualquiera que hojee sus páginas se apercibirá de

Voici quarante ans, en 1966, les Éditions Gallimard publiaient le premier roman d'un jeune auteur péruvien totalement inconnu en France, mais qui venait d'obtenir Barcelone le prix Biblioteca Breve, l'un des plus prestigieux du monde hispanique. La ville et les chiens, qui parut sous la couverture étoilée de la collection "La Croix du Sud", a été perçu au premier abord comme un nouveau pari de son responsable, Roger Caillois, qui nous avait fait découvrir tant de merveilles de l'Amérique latine. Or bientôt la critique ne parla plus de "pari" mais plutôt de grande découverte, car le roman remporta un succès foudroyant auprès des lecteurs de l'Hexagone. Mario Vargas Llosa les avait, en effet, aussitôt séduits par la force de son imaginaire, par la beauté de sa langue et par sa surprenante maîtrise de l'art du roman.

Urania Cabral, avocate new-yorkaise, revient Saint-Domingue après de nombreuses années d'absence. Sur son lit de mort, son père, ancien homme politique, va répondre aux questions qu'elle se pose et la replonger dans la dictature de Rafael Leonidas Trujillo. En 1961, quatre jeunes conjurés vont tenter de mettre fin la terreur de tout un peuple, en assassinant le dictateur.

Qualcuno bussa alla porta della camera d'albergo di un uomo d'affari peruviano. E Raquel, che dice di essere la sorella di un suo vecchio amico. I due iniziano a parlare, ma a poco a poco i colpi di scena si susseguono e l'identità della donna si fa sempre più ambigua, sfuggente, inquietante, fantasmatica. La realtà sembra intrecciarsi alle invenzioni mentali, ai desideri, ai sensi di colpa. Il nuovo lavoro teatrale di Vargas Llosa è una pièce sul mistero dell'amicizia, su come ognuno costruisce la propria identità e sui rituali e i malefici della sessualità nella vita segreta delle persone.

¿Cuáles son los principios liberales de Mario Vargas Llosa? ¿Cuál es su posición ante la realidad latinoamericana? Sables y utopías reúne los ensayos que reflejan las batallas de Mario Vargas Llosa por la libertad, desde su oposicion frontal a las dictaduras, su ilusion y posterior desencanto con las revoluciones, hasta el descubrimiento de las ideas liberales y su defensa del sistema democratico. Mario Vargas Llosa es uno de los intelectuales que mas ha luchado por combatir los esteriotipos que desvirtuan la realidad latinoamericana. Se reunen los articulos de Mario Vargas Llosa sobre la realidad latinoamericana.

Le 28 novembre 1969, le romancier péruvien José Maria Arguedas se donne la mort devant un miroir. Il était l'une des figures majeures du mouvement révolutionnaire et ses prises de position anti-impérialistes. Anthropologue, universitaire et intellectuel militant, Arguedas a pris cette decision en pleine conscience. Mario Vargas Llosa s'interroge ici sur le sens de cet acte, et trente ans apres les faits, nous offre une analyse de l'homme et de l'epoque. Au cur de ce drame, se trouve le piege de l'utopie indigeniste : le reve d'un retour au monde mythique des Incas, aux temps d'une societe traditionnelle, magico-religieuse, parlant quechua et fidele ses valeurs communautaires. Vargas Llosa denonce les limites de ce reve passeiste qui hante encore la pensee revolutionnaire latino-americaine. Le cas d'Arguedas lui permet de montrer comment cette utopie a ete vecue par la conscience dechiree d'un romancier qui y a cru avec ferveur et a fini par succomber ses contradictions. A la croisee des chemins entre biographie, histoire et critique litteraire, L'utopie archaique est un livre exemplaire : il devoile les mecanismes ideologiques qui transforment souvent la peur de l'avenir en une quete dangereuse du passe.

Qu'il brosse le portrait de Nelson Mandela, qu'il évoque la figure de Bob Marley ou qu'il restitue en eau-forte le calvaire d'une Frida Kahlo puisant dans ses plaies la force de créer, Mario Vargas Llosa nous parle ici de ses passions et de ce vice impuni qui l'a toujours possédé : une inlassable curiosité pour le monde dans lequel nous vivons. Il ne faut donc pas s'étonner qu'il soit devenu, au fil des ans, l'un des chroniqueurs les plus présents et les plus lucides de notre temps. Mais Le langage de la passion n'est pas seulement une vaste fresque où l'on retrouve les événements, les personnages et les débats qui ont marqué la fin d'un siècle et le début d'un nouveau millénaire. En filigrane, Mario Vargas Llosa dessine également l'autoportrait d'un homme en mouvement qui regarde son époque avec fascination et avec méfiance, toujours ouvert et concerné, toujours critique et vigilant.

Bibliothécaire adjoint d'un club de Lima dans sa jeunesse, Mario Vargas Llosa fut possédé très tôt par ce vice impuni qui ne l'a jamais quitté : la lecture. Il nous en donne encore la preuve en analysant ici plus de trente chefs-d'œuvre romanesques du XXe siècle et en scrutant la figure de ces romanciers majeurs que furent Joyce et Faulkner, Camus et Bellow, Nabokov et Hemingway, et bien d'autres encore. Sa complicité de plume lui fait entrevoir l'alchimie particulière du roman contemporain, qui repose notamment sur ce « mentir-vrai » cher Aragon. Le mensonge de la fiction, développe-t-il dans ces pages, nous renvoie la vérité de nos manques et de nos désirs, celle de nos propres démons ; et nous permet ainsi de vivre en « intelligence » avec eux. Mais ce faisant, l'écrivain prolixe et infatigable lecteur qu'est Vargas Llosa ne trace-t-il pas son autobiographie littéraire ? Il nous transmet en tout cas son enthousiasme pour la littérature et nous invite lire et relire passionnément les grands maîtres de notre temps.

Le 7 avril 1803 naît Paris la militante féministe et ouvriériste Flora Tristan, fille d'un officier péruvien au service du roi d'Espagne et d'une bourgeoise parisienne. Un siècle plus tard, le 8 mai 1903, son petit-fils, Paul Gauguin, meurt seul et presque aveugle dans son faré des îles Marquises. Le curieux rapport entre les deux dates, tout comme les liens de parenté entre le peintre et l'activiste politique ne sont ici que le point de départ d'un récit qui met en scène leurs vies parallèles et leur destin commun. Sous la plume de Mario Vargas Llosa, Flora Tristan et Paul Gauguin deviennent Flora et Paul - Florita l'Andalouse et Koké le Maori -, deux êtres libertaires, passionnés et profondément humains, mais hantés par une quête de l'absolu qui leur donne une dimension tragique. Ils iront jusqu'au bout de leurs rêves et ils paieront cher leur audace. Pourtant, leur chute semble aussi admirable que leur envol, car elle est porteuse d'espoir. Ce roman nous dit que le Paradis qu'ils cherchaient se trouve toujours un peu plus loin, mais il le fait dans une langue qui nous le rend très proche : celle des grandes utopies politiques et artistiques qui ont marqué les temps modernes.

El tema de la ficci#n y la vida es una constante que, desde tiempos remotos, aparece en la literatura. Pero acaso en ning#n otro autor moderno aparezca con tanta fuerza y originalidad como en las novelas y los cuentos de Juan Carlos Onetti, una obra que, sin exagerar demasiado, podr#amos decir est# casi #ntegramente concebida para mostrar la sutil y frondosa manera como los seres humanos hemos venido construyendo una vida paralela, de palabras e im#genes tan mentirosas como persuasivas, donde ir a refugiarnos para escapar de los desastres y limitaciones que a nuestra libertad y a nuestros sue#os opone la vida tal como es. B#sicamente lo que yo hago es investigar la manera en la que Onetti utiliz# la ficci#n como un mundo alternativo. La respuesta a la derrota cotidiana es la imaginaci#n: huir hacia un mundo de fantas#a. Es decir, aquella operaci#n de donde naci# la literatura, por la que existe la literatura y por eso el t#tulo del ensayo. MARIO VARGAS LLOSA

Felicito Yanaque has raised himself from poverty to ownership of a trucking business. His two sons work for him. He receives a threatening letter demanding protection money. The police don't take him seriously, Felicito refuses to pay up and gets sucked into a nightmare. He becomes a reluctant public hero. Then his mistress is kidnapped, and matters become seriously complicated. And he finds that his troubles have begun very close to home. His fate is interwoven with the story of Rigoberto, a wealthy Lima insurance executive. His boss and old friend, Ismael, suddenly announces that he is marrying his housekeeper, a chola from Piura, to the consternation of his twin sons, a pair of brutal wasters. Ismael escapes to Europe with his new bride, leaving Rigoberto to face the twins' threats, and their claims that he connived with a scheming woman to rob an old man of his fortune. Rigoberto is hounded by the press and TV. Meanwhile, his only son is having visions of a mysterious stranger who may or may not be the devil...

Marito is a young Peruvian who toils away at his local radio station, dreaming of becoming a writer, before his life is torn apart by two arrivals. The first is his recently divorced Aunt Julia, with whom he begins an affair which he must hide from his family. The second is Pedro Camacho, an eccentric scriptwriter whose radio dramas are keeping the whole city enthralled. This hilarious and mischievous novel interweaves the story of Marito's life with Pedro Camacho's increasingly insane tales to masterfully depict both Peru and the act of growing up in the 1950s. Mario Vargas Llosa won the Nobel Prize in Literature in 2010, and Aunt Julia and the Scriptwriter is a perfect introduction to one of South America's most popular and lauded writers.